Caloritech

 kalòritèS 

Gamme d’aliments technologiques destinés aux soldats au combat

Les caloritechs regroupent tous les produits nutritifs produits grâce à des avancées technologiques permettant de….

  • Augmenter les pouvoirs des soldats : dopage des capacités olfactives, auditives et visuelles,
  • Diminuer le poids de la nourriture : séchage, concentration…
  • Améliorer le goût et le mode de dégustation : diversité des textures et des gouts, chauffage des aliments…
  • Allonger le temps de conservation des aliments,
  • Personnaliser des repas et les adapter au quotidien en fonction des désirs de chacun.

Vos propositions

vos Mots connexes

Festinanir : intégrer dans la nourriture des aliments permettant de doper les capacités physiques. 

vos Synonymes

Technorriture

Prospective du soldatologue

Atouts

Des repas aussi nutritifs que légers

Les repas des soldats doivent être légers et faciles à transporter, comestibles même après des semaines sous le soleil brûlant.

« C’est la soupe qui fait le soldat », disait Napoléon. À l’époque, cette soupe était composée de viande (bœuf de préférence, mais à la guerre comme à la guerre), de légumes de saison (oignons, choux, navets, poireaux…), de sel (à défaut, les soldats mettaient de la poudre), et d’eau.

Au fil du temps, les exigences en matière d’alimentation ont évolué. Les repas des soldats doivent être légers et faciles à transporter, comestibles même après des semaines sous le soleil brûlant. La nourriture destinée aux militaires doit résister à des altitudes élevées ainsi qu’à des températures extrêmement chaudes et froides. Elle doit aussi fournir le nombre élevé de calories dont les soldats sur le terrain ont besoin (plus de 4000 par jour). Les caloritechs permettent de satisfaire ce besoin.

Les caloritechs peuvent intégrer des nano composants qui augmentent de façon personnalisée les capacités physiques et cognitives de chaque soldat.

Défis

Des repas de qualité

En modifiant et créant des aliments, on fournit une nourriture exclusivement industrielle avec des recettes s’approchant parfois plus de la pharmacologie que de l’art culinaire. Il faut s’assurer que ce changement ne perturbe pas le système immunitaire sur le long terme.

Si des aliments sont conservés longtemps, il faut qu’ils puissent provoquer du plaisir lors de la dégustation. Si le soldat mange de la nourriture insipide, il va perdre l’appétit et le moral s’en trouvera affecté.

Si manger des insectes n’est pas dans les habitudes des Occidentaux, il faut pouvoir les intégrer dans les rations si le terrain des opérations se trouve dans un endroit où cette nourriture est privilégiée. Farines, impression 3D, enrobés… Il faut donc envisager sous quelles formes cet aliment sera acceptable.

Si des nano-aliments présents dans la nourriture augmentent les performances des soldats, il faut vérifier que ces propriétés se résorbent après un certain temps, surtout lors du retour à la vie civile du soldat.

Indicateurs

Ce nouveau type d’alimentation apparait dans les supermarchés avec des ajouts de toutes sortes de vitamines.

On peut de ce fait, supposer que leur acceptation va aller grandissant. En parallèle, la médecine personnalisée se développe, offrant des solutions sur mesures pour chacun/une.
De grosses multinationales ont bien compris les enjeux de la convergence des deux domaines (nutrition + pharmacologie) dans leur stratégie de croi

Questions ouvertes

Si le goût d’aliments synthétiques est acceptable, qu’en est-il de la consommation de tels produits sur le long terme?

Est-ce que l’alimentation peut fournir de nouvelles capacités ? Est-ce que l’apparition est progressive ou s’inscrit dans la durée ?

Comme les exigences en matière de nourritures saines, non trafiquées augmentant, peut-on assister à un rejet des caloritechs ?

C’est déjà demain

La viande se cultive en laboratoire, la pizza s’imprime, les cafards se cuisinent !

De la viande cultivée

La viande est dite cultivée lorsqu’elle est développée en laboratoire. On trempe des cellules animales dans un liquide nutritif contenant du sucre, des acides aminés, des vitamines. Les cellules se multiplient. Après deux ou trois semaines, elles forment des morceaux de quelques centimètres. Les chercheurs considèrent que ce sont des fibres, du muscle, bref de la vraie viande, sans antibiotiques, sans hormones de croissance, sans souffrance animale.

Ce procédé pourra servir à nourrir les soldats demain si le bénéfice environnemental est réel. Des études indiquent que la viande in vitro nécessite plus d’énergie que l’élevage de bœuf, de porc ou de poulet. Le CO2 nécessaire à sa fabrication de la viande de synthèse a une durée de vie beaucoup plus longue que le méthane dans l’atmosphère.

Le gout de la pizza


Depuis les années 1980, les soldats réclament de la pizza dans leur gamelle. C’est fait, l’intendance l’armée de l’air américaine à incorporer la pizza au pepperoni dans ses rations de combats.

La pizza militaire n’a qu’un rapport lointain avec l’art du pizzaïolo napolitain, qui est entré au Patrimoine immatériel de l’UNESCO. À sa décharge, elle doit se plier à un cahier des charges draconien : elle doit rester mangeable après avoir passé plusieurs années dans la cale d’un navire ou dans un conteneur entreposé au soleil, résister aux froids polaires, aux moussons ou encore à une chute libre de plus de 30 mètres.

L’un des défis majeurs de cette pizza consistait à réussir la pâte : trop sèche, et c’est immangeable ; trop humide, et elle fait moisir l’emballage. L’armée a mis les petits plats dans les grands pour perfectionner sa pâte, avant de s’attaquer à la garniture : fromage, sauce tomate, viande. Un pizzaïolo star l’a gouté. L’objectif est presque atteint : le mets lui rappelle la saveur des pizzas surgelées.

Des menus allégés

Lors d’une opération, chaque gramme du sac à dos compte, car il faut souvent le porter pendant plusieurs jours.
L’armée a mis au point une ration dont le poids est diminué par un séchage dans un micro-ondes. Cette méthode consiste à placer les aliments dans un séchoir, à aspirer tout l’air du récipient, puis à déshydrater les aliments jusqu’à ce qu’ils rétrécissent. La banane a alors un tiers de sa taille d’origine.

Ragout de sauterelles

La nourriture star du futur est les insectes ! Ayant un taux de protéine supérieur aux végétaux, viandes, œufs et volailles, ils vont limiter la production de viande, très polluante. On considère que la culture des insectes émet jusqu’à 100 fois moins de gaz à effet de serre que la culture de viande de porc ou de bœuf. Cela va aussi contribuer au maintien de la biodiversité en réduisant la déforestation.
Si Asie, ils sont d’ailleurs déjà beaucoup consommés, il faudra que les cuistots fabriquent des ragouts de sauterelles ou de la tapenade de larves délicieuses pour que les soldats apprécient cette nouveauté.

De la nourriture imprimée

Depuis 2006, la NASA finance des recherches sur l’utilisation de l’imprimante 3D pour nourrir les astronautes en mission dans l’espace. La Chef 3D, conçue en collaboration avec BeeHex, peut imprimer une pizza en 3D, qu’il faut ensuite tout simplement mettre au four !
Ce mode de production de l’alimentation permettra d’imprimer des aliments à la demande selon les besoins des soldats. Cela évitera le gaspillage lié au conditionnement, et réduira les coûts de transport de la nourriture.

Food Valley

Comment nourrir 10 milliards de bouches en 2050, sur une planète déjà exsangue ? Cette équation obnubile les chercheurs de la « Food Valley », coquette région des Pays-Bas où les steaks fleurissent en laboratoire… En Suisse, le canton de Vaud, l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), l’EHL Group et Nestlé on uni leurs forces pour créer le Swiss Food & Nutrition Valley. Ils veulent développer et promouvoir a un écosystème innovant en matière d’alimentation et de nutrition.

Des aliments chauds

Le centre de recherche, de développement et d’ingénierie de l’armée américain a développé la poche de chaleur. Elle permet aux soldats de chauffer leur repas ou leur tasse de café sans qu’ils soient repérés par de la fumée. La poche comprend du magnésium. Il suffit d’ajouter de l’eau pour que le réchauffement démarre.

Actualités du futur

Futuremoi | Avril 2049

Pouvoirs imprimés


Lors de la préparation des opérations, Markus Miler, le chef cuistot de l’armée XXIII abandonne son tablier blanc pour préparer les stocks de cartouches pour les imprimantes alimentaires.

Cartouches de protéines (insectes ou viandes de laboratoire), de graisses dégraissées, d’édulcorants de sucres, d’enzymes, de légumes… Markus dispose en moyenne d’une cinquantaine de cartouches permettant de composer des menus individualisés adaptés aux gouts et aux dépenses physiques effectuées par chaque soldat.

Markus travaille en lien étroit avec le médecin pour l’intégration dans ces repas de compléments alimentaires ou de médicaments permettant de traiter ou prévenir des maladies. Il a aussi de longs entretiens avec les supérieurs hiérarchiques pour savoir quand il faudra intégrer des nanoparticules qui augmentent les capacités olfactives, auditives et visuels des combattants. La difficulté pour lui est d’effectuer les bons dosages pour que les soldats puissent profiter pleinement de leurs pouvoirs.

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