Combaprimeur

kôbaprimër

Gestionnaire des imprimantes 3D installées sur le terrain des opérations

Le combaprimeur gère le parc des fabriquantes (ou imprimantes 3D) qui fabriquent différents éléments sur le terrain des opérations.

Les fabriquantes créent :

  • Des pièces pour réparer ou améliorer les chars, avions, robots
  • Des dispositifs pour familiariser les soldats à de nouvelles menaces. Exemple, installation par l’ennemi de mines antipersonnelles d’un genre spécial.
  • Des kits pour renforcer la sécurité des soldats ou améliorer leur confort. Exemples, impression de protections en matériaux résistants ou d’armes plus légères.
  • Des systèmes pour soigner sur place. Exemples, impressions de peaux ou d’organes ou prothèses transitoires.

Vos propositions

vos Mots connexes

Fabriquante : imprimante 3D qui fabrique des objets en intégrant différentes technologies  (par couches successives, par réaction à la lumière, etc).

Fabarmer : utiliser une imprimante 3D pour fabriquer des armes de manière illicite.

vos Synonymes

Fabricopentiste, imprimabriceur…

Prospective du soldatologue

Atouts

Fabriquer des pièces complexes sur le terrain

L’impression 3D consiste à fabriquer des pièces en volume par ajout ou agglomération de matière. À partir de plans et différents matériaux, on peut donc fabriquer des pièces complexes sans avoir à les usiner ou à faire des soudures. `

Cette technique permet de fabriquer des pièces à la demande et donc de s’adapter aux différents imprévus sur les terrains des opérations : pannes, nécessité d’imaginer un nouveau dispositif, besoin médical…

Le principe limite les soucis d’approvisionnement. Au lieu d’attendre une pièce pour réparer un véhicule, on l’imprime. Il augmente le pouvoir de trouver des solutions créatives à des problèmes complexes.

Défis

Des matériaux liquides

Le principal défi porte sur la fiabilité des composants produits, dans la mesure où ces éléments sont soumis à de fortes contraintes. Il faut donc trouver des matériaux pouvant devenir liquides pour être imprimés et ayant une forte résistance lorsqu’ils se solidifient.

Il y a quelques années, un Américain a réussi à imprimer un pistolet en plastique tout à fait fonctionnel. Depuis lors, différentes matériaux ont remplacé le plastique et permis d’obtenir des modèles plus fiables. Il faut éviter que cette technologie serve à armer n’importe qui.

Indicateurs

Une technique qui fait ses preuves

Le premier brevet sur l’impression 3D est déposé en 1984, mais cette technique fait son entrée en scène au début des années 2000 avec le prototypage rapide. Elle prend son essor 10 ans plus tard avec la multiplication des matériaux imprimables (plastique, cire, métal, plâtre, cellules-souches…). En 2010, des études prévoyaient que, en 2020, tout le monde aurait son imprimante 3D à la maison. Ce n’est pas encore le cas, mais les troupes vont certainement se déplacer de plus en plus souvent avec un kit de fabrication 3D d’imprimante.

Questions ouvertes

Comment éviter que des individus téléchargent des plans et s’impriment des armes ?

Quel est le vieillissement, la résistance aux variations de chaleur, d’humidité, de température de ces matériaux?

Comment peut-on certifier les composants de pièces imprimées en 3D ? 

Pourra-t-on demain recycler ses vielles rangers en batterie de cuisine ?

C’est déjà demain

L’US Marine Corps expérimente l’intégration des pièces détachées fabriquées par une imprimante 3D sur ses chars de combat M1A1 Abrams.

L’armée s’imprime

 

L’utilisation de l’impression 3D devient de plus en plus courante. L’armée profite de ses multiples avantages. Quelques exemples. 

Des casernes

L’US Marine Corps Systems Command a utilisé l’impression 3D pour créer une caserne en béton au US Army Engineer Research and Development Center à Champaign, dans l’Illinois. Le bâtiment de 50m2 a été construit en deux jours.

Des pièces de rechange

En Corée, l’armée utilise des véhicules protégés qui comprennent des buses d’extincteur qui détectent les incendies. Alors qu’ils étaient défectueux, ils ont utilisé l’imprimante 3D pour les remplacer.

L’US Marine Corps expérimente l’intégration des pièces détachées fabriquées par une imprimante 3D sur ses chars de combat M1A1 Abrams. L’objectif est de remédier à des soucis d’approvisionnement. Le principal défi porte sur la fiabilité des composants ainsi produits, dans la mesure où ces derniers sont soumis à de fortes contraintes.

Le groupe britannique BAE Systems a imprimé des pièces (protections pour la radio du poste de pilotage et pour le train datterrissage….) de l’avion de chasse Tornado GR4 de l’armée de l’air britannique.

Pour simplifier la logistique, l’US Navy fabrique des pièces sur ses navires et porte-avions.

Des sous-marins de surveillance

Le laboratoire de technologie perturbatrice de la marine américaine a imprimé un sous-marin de 9,1 m de long.

Des mines antipersonnel

L’entreprise EOD Life a eu recours à la fabrication additive a imprimé des mines antipersonnel de type YM-1 en 3D afin de faciliter les exercices des militaires. Bien qu’elles n’explosent pas comme le font les vrais modèles, ces répliques disposent d’un petit socle sur lequel on peut déposer le pied déclenchant alors un signal sonore indiquant que le soldat aurait succombé en situation réelle.

Un équipement plus léger:

Le laboratoire américain PEO Soldier développe l’impression 3D de l’équipement militaire du soldat. L’équipement du soldat pouvant peser plus de 50 kg, l’objectif est d’avoir des outils plus légers qui améliorent ses performances.

Bio-impression

L’armée américaine intègre la bio-impression, c’est-à-dire l’impression 3D de cellules vivantes, dans sa médecine de guerre. Son objectif est d’imprimer de la peau pour les blessés graves. 

Des rations alimentaires

Des chercheurs de l’armée américaine veulent produire une nourriture contenant tous les nutriments adaptés à chaque militaire. Ces aliments personnalisés seraient imprimés en 3D. L’imprimante sera liée aux capteurs mesurant les besoins nutritifs de chacun.

Des missiles

Raytheon, une entreprise américaine leader dans la production de missiles guidés, expérimente l’impression 3D dans la conception de ses missiles.

Des chars d’assaut

Uralvagonzavod, un fabricant de véhicules blindés a eu recours à l’impression 3D pour lancer sa nouvelle gamme de chars d’assaut. La firme russe travaille au développement de pièces en titane utilisant la fabrication additive…

Des prothèses

Handicap international développe l’impression 3D pour fabriquer des prothèses. Ce procédé permet de les produire plus vite et de faire bénéficier un plus grand nombre de patients à travers le monde..

Le seul problème est le coût des nouvelles prothèses. Elles sont évaluées à 1 200 euros l’unité contre 70 euros pour un appareillage traditionnel. Après avoir démontré la pertinence de ces nouveaux procédés, l’ONG cherche désormais à réduire les coûts.

 

Impression éclair

Une nouvelle technologie d’impression 3D permet de fabriquer des pièces de petite taille, de haute précision et de texture molle en moins de 30 secondes. Elle pourrait trouver des applications dans différents domaines, dont la fabrication de tissus biologiques.

 

Actualités du futur


LONU/ 17 janvier 2053

Bonnes et mauvaises impressions


Noham vient de quitter l’armée après avoir été combaprimeur pendant une dizaine d’années. 

Il explique qu’au début, il était juste garagiste-réparateur d’urgence. « J’imprimais un capteur défaillant sur un tank ou une branche de rechange de la lunette connectée. », précise-t-il.

Ensuite, il est devenu en plus infirmier-bricoleur. ‘J’imprimais de la peau et des organes à partir des cellules-souches des soldats blessés.’

Il a ensuite ajouté la fonction de duplicateur-blockchaineur : ‘J’imprimais des imprimantes 3D qui imprimaient un objet précis. La filière (imprimante d’origine — imprimante répliquée — objets produits par une imprimante 3D répliquée…) était suivie et validée par la blockchain.’

Ce suivi a permis d’installer des imprimantes 3D dans les villages afin que les civils puissent reconstruire plus rapidement leurs villages détruits ou soigner les populations blessées. ‘J’étais heureux. Je fournissais une technique qui permettait de sauver des milliers de vies.’ explique Noham.

Portés par ce challenge, Noham et ses collègues ont mis au point les nurseurs. ‘Ces couveuses étaient imprimées dans un matériau qui conserve la chaleur. Il suffisait de les mettre deux ou trois heures au soleil pour que les bébés soient à la bonne température,’ précise l’ancien technicien qui n’est pas peu fier d’avoir contribué à la survie de milliers de bébés.

Manque de chance, la performance de cette technologie n’a pas manqué d’attirer l’attention de terroristes. Ils ont utilisé les fabriquantes de nurseurs pour imprimer des missiles qui provoquent des incendies. Ils menacent les réfugiés climatiques de détruire leurs camps s’ils ne vont pas là où ils ont décidé.

Noham trouve cela inacceptable : « Je ne comprends pas pourquoi les humains réussissent toujours à détourner les outils pour en faire des armes qui les détruisent. », dit-il en faisant référence à toutes les armes létales robotisées aujourd’hui en service.

 

 

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