Identiviste

 idâtivist 

Spécialiste des dispositifs d’identification de l’ennemi

L’identiviste utilise différentes méthodes pour identifier une personne :

  • La reconnaissance faciale : les traits du visage, l’iris…
  • Les mouvements : la démarche, le rythme cardiaque, la circulation sanguine….
  • La voix.
  • L’odeur et les substances dégagés par le corps (sueur…)

La boîte à outil de l’identiviste comprend :

  • Des capteurs d’informations : caméra, laser, enregistreur…
  • Des bases de données.
  • Une intelligence artificielle qui fait le lien entre les informations captées et celles qui sont stockées.

 

Prospective du soldatologue

Atouts

Distinguer les combattants des civils

Utilisée au combat, la reconnaissance d’un soldat permet de distinguer les combattants ennemis des civils lorsqu’ils ne portent pas d’uniforme. Avec le couplage des différentes sources utilisées pour l’identification, celle-ci sera opérationnelle de jour comme de nuit et par tous les types de temps.

C’est une aide à la décision. Elle permet aux militaires de décider plus rapidement et avec certitude s’il est nécessaire d’éliminer une cible.

Dans la vie civile, elle complète l’arsenal anti-terrorisme et donc augmente la sécurité.

Défis

L’identiviste doit prendre en compte les limites techniques de la reconnaissance.

Les soldats avançant camouflés et portant souvent des masques et des casques, la reconnaissance faciale peut s’avérer impossible. Pour la reconnaissance par le rythme cardiaque, l’épaisseur des équipements peut aussi rendre la chose délicate. Si la reconnaissance s’effectue à partir des mouvements, ou d’une convergence les problèmes pourraient être résolus. Mesurant des paramètres physiologiques, les capteurs doivent être à même de fournir des mesures fiables dans toutes les conditions et par tous les temps.

La reconnaissance fonctionne si des personnes sont enregistrées dans une base de données. Comme les armées développent des techniques pour que les photos de leurs soldats ne soit pas exploitables, on pourrait un jour considérer que les personnes suspectes sont celles qui ne sont pas enregistrées dans une base de données.

L’intelligence artificielle peut aussi faire des erreurs. Les logiciels ont aujourd’hui par exemple du mal à identifier les personnes ayant la peau noire. En prime, les ennemis peuvent développer des brouilleurs ou pirater les bases données. Les soldats auraient alors des fausses informations.

La reconnaissance faciale ouvre la porte à la surveillance permanente, les discriminations en tous tous genres (notamment raciales). Cette technologie va augmenter les tensions et donc les risques de conflits. Elle peut donc être un solublème ou une solution qui crée plus de problèmes qu’elle n’en résout.
L’identiviste doit donc intégrer cette limite lorsqu’il utilise cette technologie.

Indicateurs

La reconnaissance faciale se banalise rapidement pour débloquer son téléphone portable,

ou ouvrir la porte de son appartement.

L’analyse de foules par l’intermédiaire de la vidéosurveillance se répand dans différent pays. Les performances réalisées seront un bon indicateur de la précision ainsi que de la fiabilité des systèmes à grande échelle, peut-être malheureusement à l’encontre de la sphère privée.

Vos propositions

vos Mots connexes

Doctiviste : spécialiste des dispositifs qui identifient à distance les porteurs d’un virus. François

Reconodrone : drone qui filme et photographie l’ennemi et permet l’identification en temps réel de celui-ci.

Laseraki : laser permettant l’identification d’un personne grâce à son rythme cardiaque.

vos Synonymes

Nennemiseur

Questions ouvertes

Comment est pris en compte le vieillissement d’une personne ? Est-ce que les modèles utilisés anticipent les modifications possibles? Même question lorsqu’une personne est blessée sur le champ de bataille.

Est-ce qu’une blessure peut faire passer une personne d’ami à ennemi? En ayant accès aux diverses informations, est-il possible de construire des clones de personnes existantes

C’est déjà demain

La reconnaissance des individus, des promesses... et des risques

  Identification nocturne

Des chercheurs de l’armée américaine ont mis au point une technique qui convertit une image prise la nuit avec une caméra thermique. Cette conversion opérée par une intelligence artificielle permet l’identification d’un individu enregistré dans les bases de données existantes.

Cette technologie devrait être opérationnel à longue portée (soit entre 10 et 500 mètres de distance). Elle permettra d’avoir des informations en temps réel sur l’ennemi.

L’armée travaille sur le sujet avec Cyan Systems, Inc. et Polaris Sensor Technologies. La première entreprise travaille sur le traitement des images infrarouges. La seconde détient un brevet portant sur un système de reconnaissance faciale infrarouge basée sur les images thermiques.

Laser plein coeur

La signature cardiaque d’un individu est unique. Partant de ce principe, l’armée américaine a conçu un laser capable d’identifier une personne à 200 mètres à l’aide de son rythme cardiaque

Ce laser, baptisé « Jetson » est conçu pour le Pentagone. IL fonctionne à travers des vêtements classiques, mais pas une combinaison de ski ou d’astronaute.
A l’heure actuelle, la technologie prend 30 secondes pour identifier une personne. Outre ce temps relativement long, la personne analysée doit rester assise ou debout tout le long de l’identification. Cette technologie pouvant être amélioré, elle pourrait se révéler à termes plus plus fiable que la reconnaissance faciale. La biométrie cardiaque est plus stable et peut atteindre une précision de plus de 98% ».

 

Le boom de la reconnaissance faciale

La technologie de reconnaissance faciale devient de plus en plus présentes dans tous les pays du monde. Les usages se multiplient.
Contrôle aéroports, paiements en ligne, suppression des clefs… Nombreux dispositifs font gagner du temps aux usagers. Ils peuvent aussi être très intrusifs.

En Chine, la reconnaissance faciale est utilisée à grande échelle pour suivre les faits et gestes de la population à l’aide de plus de 200 millions de caméras installées dans l’espace public. Avec cette technologie, on verbalise les passants traversant hors des passages pour piétons. Dans la gare de Zhengzhou, la police est équipée de lunettes connectées pour reconnaître les passagers. Selon les médias officiels, 2 000 personnes recherchées par la police ont été arrêtées en deux ans grâce au système Skynet. La technologie sert aussi pour surveiller les séparatistes ouïgours, une minorité turcophone et musulmane qui milite pour son indépendance.

Problèmes de reconnaissance

L’IA peut commettre des erreurs qu’aucun humain ne ferait.
Une étude du MIT (Massachusetts Institute of Technology) montre que le taux de reconnaissance. pour des hommes de couleur claire est de 100%. Pour les femmes, on descend à 90%. Pour les personnes de couleur, la reconnaissance ne dépasse pas les 60%. Ces erreurs sont dus au système d’apprentissage de l’IA qui privilégie les visage d’hommes blancs.

Pare-feu anti-reconnaissance

D-ID, un start-up israélienne, développe un programme qui modifie légèrement les photos contenues dans les bases de données et empêche le fonctionnement de la reconnaissance faciale.

« De plus en plus d’organismes utilisent nos visages comme des identifiants, pour accéder à nos téléphones, pour retirer de l’argent ou pour les contrôles aux frontières. C’est pourquoi nos photos doivent être protégées. Le problème est que, contrairement aux mots de passe, on ne peut pas changer nos visages », explique Gil Perry, le CEO de D-ID.

Le programme de D-ID est destiné aux entreprises qui ont besoin de protéger les photos de leurs employés ou de leurs clients, les organismes d’assurance santé, et les gouvernements et agences de sécurité qui veulent sécuriser leurs données biométriques.

Actualités du futur

9 mai 2043 | We maintenant

Sélection émotionnelle


Il fait nuit à Savasan. Le silence est lourd. Tous les chats sont gris et miaulent en silence.

Noolam s’assoupit quand il voit un homme marcher sur le toit. Il braque son laser. A l’instant même, il sait que l’ennemi se nomme Véli Arslan, a 26 ans, est père de trois enfants et, dans le civil, aide les populations déplacées à cause de la montée des eaux à trouver un nouveau lieu de vie.
Noolam hésite et baisse son arme.
Milenos hurle : « Qu’est-ce que tu fous Noolam ? Tu l’avais dans le viseur. « Je n’ai pas pu. C’est un gars bien », répond Noolam.

Ces histoires se multiplient. Avec les dispositifs de reconnaissance, l’ennemi devient un père, un professionnel, un homme ou une femme et même une personne qui pourrait être son ami.

Devant la multiplication de ce type de réaction, le haut commandement a décidé de supprimer les informations sur l’ennemi. C’était trop tard. Les soldats se sont révoltés en affirmant qu’ils voulaient avoir la certitude de tuer une personne ennemie afin de ne pas avoir à vivre avec un doute. Les autorités sont d’autant plus embarrassées que ces informations sont souvent des fake fabriqués par l’ennemi.

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